rendez-vous donné. Ce soir, nous allons arpenter quelques recoins de la ville sous un ciel, je l’espère, étoilé. Le printemps n’est pas encore tout à fait là et les soirées sont encore un peu fraîches mais c’est avec un manteau sur le dos et une petite écharpe que je m’apprête à te retrouver à la fin de ton service. Je ne sais pas pourquoi je fais çà, c’est vrai, nous ne nous sommes vus que deux fois, et cette fois-ci, c’est en pleine nuit que nous allons nous retrouver. Qui sait ce qui peut se passer ce soir ? T’es peut-être un serial killer ? T’es peut-être un fou furieux ? Je ne sais guère. Trop de pensées étranges en tête, je les efface rapidement de mon esprit. Il ne me faut pas longtemps pour arriver. Adosser au mur à côté de la porte de service, j’attends sagement que monsieur daigne enfin sortir. Qui sait, entre temps, on pourrait me trucider que tu serais même pas au courant.

Heure tardive. Il est l'un des derniers à quitter le pub après son service. Il n'aime pas ce boulot de plonge. Il l'exerce uniquement car c'est le premier qui s'est présenté sous son nez. Plus les semaines passent, et moins il y a d'enthousiasme. Il sait que c'est le début, qu'il est temps de songer à changer. Il ne sait juste pas pour quelle branche. Un jour, il se dit qu'il devrait s'accorder quelques minutes pour se poser sérieusement la question. Toujours est-il que ce soir là, il traine moins que les précédents pour partir. Normalement il est attendu, si la demoiselle ne s'est pas transformée en citrouille et n'est pas en train de dormir, un filet de bave coulant de sa lèvre. Sa veste sur le dos, il balance un bonne nuit avant d'emprunter la porte de service. L'air frais de la nuit lui fouette le visage. Qui a eu cette stupide idée de visiter Edenton la nuit déjà ? Ah oui, c'est lui. La prochaine fois, il attendra peut être l'été. Ou du moins un vrai printemps. Il ajuste son col, le remontant en fait pour se couvrir le cou. Et là, à la lumière d'un réverbère, il l'aperçoit. Un sourire se dessine sur ses traits. Il est sur le point de déjà balancer une remarque sur le couvre chef qu'elle n'a pas quand il percute et se souvient que le prince dont il est question dans le dessin animé se nomme Philip. Du coup, il change d'angle d'approche. B'soir Ingalls. Content de te voir, pas trop effrayée ?

Je ne sais pas pourquoi, mais je m'enfonce dans cette nuit assez sombre. Les étoiles n'étant pas assez présentes ce soir dans le ciel. Confiance assurée, je me dirige peut être dans la gueule du loup. Toujours dans l'excès, je ne dérogerai pas à la règle ce soir. Adossée au mur, j'attends sagement que tu finisses le travail. Quelques minutes après minuit, voilà enfin ta petite tête qui débarque dehors, ne manquant pas une remarque au passage. Je secoue la tête, petit rire qui passe la barrière de mes lèvres. Aurora! non, je crois pas que ce prénom soit bien pour toi. écoute je me suis demandée deux ou trois fois si t'étais un serial killer et si je m'enfonçais dans la gueule du loup drama is coming, du grand Autumn. par contre une petite croix en plus incorrigible.

Aurora ? Il secoue légèrement la tête. Il est nul ce surnom mais il ne lui dira pas. Surtout, qu'elle semble déjà partir dans des contrées bizarres que seul son esprit semble vouloir emprunter. Un serial killer ou un loup, lui. Il hausse les épaules. Il se verrait plutôt comme un agneau même s'il est loin de se qualifier d'innocent, et surtout d'inoffensif. Tu veux le surnom de chaperon rouge, avoue. Et le suivant, ça sera lequel ? Avec ses talents, il ne doute pas que d'autres suggestions viendront rapidement. En attendant, il semble de son côté aggraver son cas vu qu'il hérite d'une seconde croix. Il fronce les sourcils. La raison ? Ce n'est pas de sa faute s'il bossait. Il ne lui a pas donné d'heure précise, donc en théorie, il ne l'a pas fait attendre. Allez viens, vu que j'te fais attendre il parait. Et sans crier gare, il glisse sa main dans la sienne et l'entraîne, courant presque. Il ne sait pas du tout où ils vont, ou peut être que son inconscient le sait et les y traine, curieux de voir le lieu en pleine nuit. Il finit quand même par ralentir au bout d'un moment, sans pour autant détacher sa main de la sienne. Il tourne la tête, pour lui lancer un regard presque moqueur. T'as dit à quelqu'un avec qui t'étais, qu'on me retrouve facilement si jamais tu disparais.

Je grimace, je sais vraiment pas pourquoi j’ai sorti çà. Certainement parce que c’est la belle au bois dormant et je fais suite à ton gif. Faut pas vraiment chercher à comprendre commet je fonctionne, parfois je fais un peu n’importe quoi, mais tu vas commencer à avoir l’habitude de toute manière. Je tire la langue, un brin dégoutée. non, on passera pour le petit chaperon rouge, quoi que, je ne sais pas ce qui est le mieux entre Ingalls et çà. ben pour toi ce sera grand méchant loup si jamais tu choisi celui ci souffle-je avec entrain. Large sourire sur les lippes, j’ai déjà tout un tas d’idées qui fusent dans ma tête. J’imagine même que tu peux voir toute la fumée au-dessus de ma tête. Surprise de sentir ta main se planter dans la mienne, je ne dis rien et avance avec toi. Je ne sais pas vraiment ce que tu veux faire, ce que tu veux voir, surtout à cette heure avancée de la nuit, mais c’est calme et bien paisible. Peut-être trop paisible ? Presque à bout de souffle, nos mains ne se lâchent pourtant pas une fois arrivés. oui, j’ai donné ton prénom, ton insta, ton numéro de téléphone, sait-on jamais que je te dis. Est-ce que mon nez est en train de s’allonger ? Oui, beaucoup même. tu comptes me kidnapper ? non, j’imagine que ce serait plus le genre à me pousser à la flotte pour ne plus jamais qu’on me retrouve mais je change littéralement de sujet tu fais quoi Governor's ?

Ils avancent rapidement à travers les rues de la ville, la lumière des réverbères dessinant leurs ombres sur le sol. Quand il se décide à ralentir, ils sont quasiment parvenus à destination. En tout cas, elles se profilent non loin d'eux. L'eau est déjà proche et ils peuvent voir les lumières se refléter un peu dessus. Reprenant son souffle et un rythme de marche normal, il ne peut s'empêcher de se tourner vers elle pour se moquer légèrement. A une personne qui ne sait pas que t'excelles dans la comédie j'espère ? Non, car si elle a tout laissé à une personne qui a l'habitude qu'elle joue à la drama queen, il s'écoulera bien quarante huit heures voire davantage avant qu'on ne remarque sa disparition. Il lève leurs mains jointes à sa question. C'est pas déjà fait ? Il hausse légèrement les épaules et ils continuent de marcher, au bord de l'eau à présent. Il finit par s'arrêter à proximité du vieux phare de la ville, et prend appui sur la rembarde en se décidant enfin à libérer sa main. J'suis plongeur. Métier de rêve. Première opportunité qui s'est présentée quand j'suis arrivé en ville. Il termine généralement tard le soir mais peut tout de même profiter le matin et parfois l'après-midi, donc en soi, il ne se plaint pas trop. C'est juste que ce n'est pas du tout son truc.

Je pose mes billes dans les tiennes, souris, et finis par prendre une mine offensée. Tout de suite les grands mots. C’est dingue quand même. Et voilà que je pouffe finalement de rire à une personne, prête à venir t’égorger si jamais tu fais quoique ce soit desmauvais que je te lance avec un adorable petit sourire. Tu vois, c’est çà être une actrice. En vérité, personne n’est au courant que je te vois, et je ne mettrai jamais personne au courant, ce sont mes affaires, et je suis plutôt contente d’être à tes côtés ce soir. ouais, bon pour le coup, effectivement c’est fait, je suis à bout de souffle parce que tu m’as tirer à mon insu jusqu’ici excessive, comme à mon habitude. T’en as pas marre de m’entendre déblatérer des tonnes de conneries ? Sourire qui ne quitte pas mes lippes on a tous un boulot de rêve… je suis serveuse et hôtesse d’accueil, j’enchaine deux boulots, comme quoi.. on prend ce qu’on trouve quand on arrive, et ensuite on chercher quelque chose qui nous convient mieux. C’est comme çà que j’ai vu les choses pour ma part. Mais pour l’instant ce train de vie me convient même si parfois je fatigue plus que d’autre fois. tu finis toujours aussi tard ? Ou ce soir c’était surtout pour avoir l’occasion de me retrouver sans âmes qui vivent autour de nous ?

Le drama dont elle fait preuve, il l'entend très bien. Parfois il accepte et rentre dans son jeu. A d'autres, voire même assez souvent, il décide de passer outre. ça ne le dérange pas, leur discussion est légère et s'ils viennent à avoir une discussion sérieuse, il se dit qu'elle mettra la comédie de côté. Du moins, c'est ce qu'il espère dans le fond. Pour le moment, il se contente de légèreté, se sentant juste bien à ses côtés. Faut croire que pour une fois, ils vont discuter plus sérieusement que leurs précédentes rencontres. S'il se contente d'un petit boulot, elle attire son attention et force son admiration quand elle lui révèle en avoir deux. Et tu trouves encore du temps pour venir te promener en pleine nuit. J'serais p'têtre au fond de mon lit en pls à ta place. Appuyé sur ses avant bras, il penche un peu la tête pour observer l'eau. Souvent oui répond-il. Il pivote alors, se tournant un peu vers elle. Possible aussi que j'ai saisi l'occasion d'être seul avec toi, même si j'trouve intéressant de découvrir ce lieu de nuit. Si ça la gênait, elle aurait pu dire non. Il suppose qu'elle n'a pas de contrainte pour avoir accepté. Ou alors, il se plante complètement et son mec n'est pas du genre jaloux qu'elle fasse du tourisme en pleine nuit avec un quasi inconnu.

j'aime la légèreté de nos échanges, de nos rencontres mais ne serait jamais contre un peu de sérieux. Si je rigole souvent, je sais aussi écouter et faire la part des choses si nous tombons dans un sujet plus sérieux. La vie fut bien trop sérieuse pour moi, bien avant que je sois réellement en âge de tout comprendre. J'ai fais des erreurs bien trop jeune, que je ne peux effacer aujourd'hui. Alors ces moments, je les chéris vraiment. Deux boulots. Ça fait beaucoup pour certain, mais j'arrive encore à gérer les choses. Il arrive des soirs où une fois rentrée, je m'écroule sous la couette mais la vie est trop courte, je n'ai pas envie de la gâcher en rentrant chez moi, pour rester entre 4 murs. La beauté de la vie n'a pas de prix et on dormira quand on sera mort. Je jette un œil autour de nous, en ayant presque oublié que nous étions arrivés. c'est joli... Je n'avais jamais vu l'endroit de nuit encore. De jour c'est déjà très beau que je soupire en plongeant mon regard vers l'horizon tu as bien fais de saisir l'occasion, je l'ai saisi moi aussi... je tends une perche. Je ne sais pas ce qui me prend je commence à me dire que t'es pas si dangereux que ça... enfant heureuse, qui se laisse aller.

Est-ce que quelque chose a changé dans l'air, ou ce sont les faveurs de la nuit qui sont propices aux confidences ? Le coin est effectivement sympa à découvrir. Ils pourraient dévier, partir dans un délire par exemple où une horde de zombies va débarquer en pleine nuit, leur courir après, les obligeant à se mettre à l'eau pour finir mort de froid car les températures ne sont pas encore assez douces pour qu'ils échappent à l'hypothermie. Il serait aisé de partir dans ce genre de plaisanterie et pourtant, ils semblent emprunter la voie de la confidence. Et il est le premier à le faire, ne songeant pas sur le moment que ça pourrait les mener à l'embarras. Quand il y pense, les mots sont déjà sortis, il est trop tard pour se rétracter et il ose espérer que personne ne l'attend pour la sermonner. Face à sa réponse, il esquisse un petit sourire en coin. Ainsi, on est deux. Constat. La suite est une sorte de compliment. Il ne ferait pas de mal à une mouche, du moins pas sans réelles raisons derrière. Et j'commence à m'dire que t'es pas aussi fofolle que tu l'laisses croire... Il le sent que l'air s'est un peu chargé d'électricité entre eux. Il pourrait l'embrasser mais quelque chose le retient sans qu'il sache quoi. Étonnant quand ses lèvres se sont posées sur celles de Brooke dès leur première rencontre avant qu'il ne se plonge dans le silence durant plusieurs jours pour qu'à présent ils soient amis. C'est leur troisième rencontre, il se sent bien mais se retient. C'est étrange, et troublant. Tu veux qu'on se rapproche un peu ? D'un signe de tête, il désigne le bâtiment non loin d'eux. A cette heure, il est fermé, aucun moyen d'y entrer mais ils peuvent toujours l'admirer. Et si ça l'empêche de penser sur sa façon d'agir, tant mieux.

Nuit encore jeune, nuit intéressante, peut être même plaisante qui se profile à l'horizon. Nuit apaisante, quelques confidences s'envolent déjà. Pas de honte, ce n'est pas comme si j'allais te comter mon passé. Je n'ai pas envie de te faire fuir. Pas pour le moment. Depuis mon arrivée à Edenton, ma vie me semble plus douce, plus claire aussi. Un peu sombre pendant plusieurs jours lors de ma rupture, j'ai dû faire face à mon passé qui me revenait en pleine face. Trop vite, la vitesse avait été bien trop rapide et dès le départ cette histoire était vouée à l'échec. Nous n'avons pas su prendre le temps. Regret pour une partie mais cette histoire fut courte mais intense et je la porte dans mon cœur. Petit sourire, non je ne suis pas folle, du moins c'est une partie de moi que je préfère montrer aux gens pour ne pas montrer les cicatrices que je me traîne. mais je ne suis pas folle vous savez que je te lance. Cette réplique, c'est la mienne et hell en est témoin. Petite boutade que j'ai moi même piquée en réalité. J'acquiesce, tout sourire, et te prends par la main pour y aller c'est dommage qu'on ne puisse pas entrer ebahie par la beauté du bâtiment. est ce que tu te plais ici Philip ?

Il suffit qu'il avoue qu'il ne la trouve pas aussi folle qu'elle n'y parait qu'elle se sent obligée de répliquer, comme pour lui prouver le contraire. Il pousse un léger soupir en secouant légèrement la tête. Autant passer à autre chose, il propose alors de se rapprocher du phare. Proposition qui lui permet au passage de chasser des idées qui s'immiscent dans sa tête. Cette fois, c'est au tour de la demoiselle de lui prendre la main, leurs doigts s'entremêlent naturellement alors qu'ils se rapprochent. Effectivement, ils ne pourront pas rentrer pour voir l'intérieur du phare. On reviendra un autre jour. Sa proposition sort naturellement, il ne songe pas à l'idée que cela ne puisse pas l'intéresser ou qu'elle aimerait peut être y revenir avec une autre personne que lui. Question qui franchit ses lèvres ensuite et qu'il pourrait interpréter de deux façons différentes. Elle parle d'ici et maintenant, avec elle ? Un sourire s'esquisse sur ses lèvres. Il choisit pourtant la seconde interprétation, celle qui est sans doute la plus logique. J'aime bien la ville, j'ai rencontré quelques personnes. Essentiellement des femmes en fait. Il reprend goût à rire, à faire des bêtises, notamment avec certaines filles de la coloc. Il y a ma cousine aussi, c'est ma seule famille. Et puis, je crois que j'aime bien aussi Ingalls. Surnom, message détourné, révélant ainsi qu'il l'apprécie.

Soirée qui laisse entrevoir une perspective dont je n’avais pas idée. Instant plaisant.à tes côtés et de nouvelles perspectives qui semblent peut-être s’ouvrir. Je ne sais passe que la soirée nous réserve mais pour l’instant, elle est plutôt bonne. Ma main récupère la tienne, et je t’emmène plus en avant. Émerveillée par ce que la beauté du monde nous propose, ce n’est rien comparé à ce qu’il peut y avoir ailleurs mais je n’ai pas besoin de grand chose. La simplicité prône pour moi. Petit sourire qui ne quitte pas mes lippes, je te pose une question qui peut être posée à double sens. Je ne réfléchis pas au sens que tu vas utiliser pour répondre. J’ai appris à aller vers les gens à mon arrivée ici. Si au départ, je ne savais pas où aller, j’ai eu la chance de tomber sur les deux personnes les plus bienveillantes que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Kris a été comme une bénédiction pour moi, et c’est vraiment le cas de le dire. Je crois que je ne pourrais jamais la remercier comme il se doit. J’ai mis un point d’honneur à laisser derrière moi mon passé. Et même si je ne peux pas l’oublier, si je ne peux pas faire comme si rien ne s’était passé dans ma vie, aujourd’hui, j’ai décidé qu’il fallait que je m’ouvre au monde. Ma vraie nature s’est révélée et je suis heureuse de pouvoir enfin me laisser emporter par la folie qui m’a toujours animée et par la vie tout simplement. ah oui ? Ingalls tu l’aimes bien ? Et t’aimes passer du temps avec elle aussi ? autant continuer ce petit jeu et en savoir plus mais pas certaine que tu me dises plus que çà.

Confidences révélées dans la nuit, que le jour balaiera peut-être à son arrivée. Il évoque sa cousine, il songe aux filles de la colocation. Il a également une pensée pour la sœur de l'une d'elle, et même pour une autre qui possède un énorme chien qui pourrait faire peur à certains. Et puis, il y en a une dernière, qui aime bien se tourner en dérision, prête à rejouer des scènes d'une vieille série culte. Il la cite, et cela ne l'étonne pas qu'elle rebondisse sur le sujet, tentant d'en apprendre davantage. T'es bien curieuse réplique-t-il un petit sourire en coin. S'il accepte de parler, il peut également se montrer mystérieux par instants. Ou simplement enfermer une vérité le temps de s'amuser un peu. Il se doute qu'elle ne se contentera pas de sa réponse. Il l'imagine curieuse au point d'insister jusqu'à faire craquer, ou faire perdre patience la personne en face d'elle, au choix. Sa main libre se lève, et du bout de l'index, il appuie à peine sur son nez. Tu ne sauras rien. Il accompagne son geste d'une petite phrase, puis il laisse retomber son bras. Tant pis, si ça la rend dingue. Il n'est pas décidé à parler. Si les mots ne sortent pas, il reste toujours cette main prise dans la sienne et qu'elle n'a pas lâché. Il exerce une pression, l'attire un peu vers lui, ou alors c'est lui qui se rapproche. Son regard accroche le sien. S'il penche la tête vers elle, la distance est faible pour que ses lèvres trouvent les siennes. Il n'en fait rien, comme s'il attendait une invitation.

Soirée intéressante dès le départ mais encore plus maintenant que tu viens de faire face à une confession dont je suis un peu surprise. Petit sourire qui s’élargit sur mon visage, je veux bien évidemment en savoir plus. Curiosité bien installée, je suis avide de réponses, mais tu n’en diras pas plus. Je le vois déjà à ton expression. J’acquiesce bien évidemment que je suis curieuse, et ce, depuis toujours, alors tu ne pourras pas rester silencieux bien longtemps tu sais m’exclame-je avec entrain. Je ne lâcherai pas aussi facilement et j’imagine que tu commences à le comprendre maintenant. Je bas un peu des sourcils, je les fronces ensuite lorsque tu me dis que je ne saurais rien ah c’est ce que tu crois çà ! souffle-je, avec un petit sourire. Je ne sais pas si je vais réussir à te faire flancher et si tu vas finir par parler mais je peux tout de même bien tenter. Main toujours dans la tienne, en une fraction de seconde et voilà au plus près de moi. Billes dans les tiennes, je me mords la lèvre, ne volant pas céder à une pulsion sans réfléchir. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque. Ma main qui fait pression sur la tienne, sui signale peut-être que tu peux y aller ? Je ne sais même pas, mon corps répond à ma place. Allez, dis moi ou bien montre moi ? Je ne sais pas mais fais quelque chose. Regard qui ne quitte pas le tiens, implorant presque que tu m’en dises davantage.