J'ai passé une bonne soirée et pourtant j'arrive pas à dormir. Mon corps ne veut pas suivre ma tête et je me tourne dans tous les sens. J'y crois pas. Non vraiment j'y crois pas, cette situation est complètement incohérente. Je comprends pas et j'aime pas me sentir aussi bête et ne pas avoir de réponses. Mon téléphone dans les mains, je me repasse tous les messages de la soirée toujours dans une incompréhension des plus totales. Je saute du lit, enfile mes bottes fourrées et mon manteau. Décidée, je vais clairement pas en rester là ce soir. Mes clés, mon sac et me voilà partie pour me rendre chez toi. Pas d'invitation ? C'est pas grave. Je frappe trois coups, comme je l'ai fais hier, pétrifiée par le froid mais décidée à avoir une explication.

Décidément, rien n’allait plus chez moi! Je me prenais la tête pour ma sœur et mon meilleur ami. Maintenant, j’étais jaloux pour une nana avec qui je pensais avoir une pseudo connexion depuis à peine 48H00. Rylan avait tenté de me faire passer à autre chose, mais si j’avais fait mine que je remontais... au fond de mon lit, la, je ne dormais pas, impossible. Je repensais à chacun de ses messages allant même jusqu’à récupérer mon téléphone pour relire nos échanges. Je ne savais pas si j’avais bien fait, car déjà ça me manquait ! Déjà, rien que penser à ne plus sentir son corps contre le mien, mon sexe en elle, cette fusion, ça me gavait. Perturbé, je décidais de descendre doucement pour ne pas réveiller Rylan, afin de boire quelques choses et occuper mon esprit à autre chose. Mais comme le destin... je posais un pieds sur une marche que trois coups se furent entendre dans l’entrée. On frappait à une heure pareil ? En pleine nuit ? Que se passait-il ? Lola avait-elle un problème ? J’ouvrais la porte, déjà panique et je découvrais @Autumn Tatum . Je la regardais, avachi et étonné. Je restais bloqué un instant avant de dire nonchalamment : qu’est ce que tu  fais ici ? Je tente de regarder ailleurs que ses yeux envoûtants.

vas tu me claquer la porte au nez une fois que tu me verras en face de toi, ou me faire entrer ? Je n'ai pas fais tout ce chemin pour qu'on me laisse sur le pas de la porte et je suis d'ailleurs étonnée de t'entendre me demander ce que je fais là. Après tous les scenarios que je me suis passé en tête, ce n'était pas celui là auquel j'aurais pensé. J'entre chez toi sans même que tu m'y invites, rattrapée par le froid de l'hiver. t'as pas une petite idée ? siffle-je, les deux mains que les hanches. c'était quoi ce numéro ? Et ce SMS bidon ? Et me dis pas rien parce que j'ai pas fais tout ce chemin pour que monsieur face le muet petite mais déterminée ! Essayant de garder mon calme tout en ne laissant pas mon regard se porter sur ton caleçon.

Et soudain, mon petit bout de femme est la. Je suis bloqué. Je demande la raison de sa venue. Je suis ébahi qu’elle soit venue la. La blonde passe devant moi telle une fusée pour se mettre au chaud car je ne l’ai pas fait. Je grimace et reste bloqué un instant. Je me décide à fermer la porte. Je fais volte face alors que mon jugement arrive. L’histoire du sms. La beauté fatale semble en colère. Je me gratte l’arrière du crâne un peu abasourdi. Calme s’il te plaît déjà ! Rylan dort ! Dis-je doucement. Je vais vers le salon. J’sais pas quoi te dire ! Ça te conviens pas !? C’est comme ça ! Dis-je renfrogné en me foirant comme une loque, épuisée, dans mon canapé.

calme? Calme ?? Non j'ai pas envie d'être calme et je suis vraiment pas d'humeur à être calme. Désolée Rylan mais si tu dois te reveiller, ce sera ma faute. Je soupire, je me reconnais pas. C'est pas moi de débarquer comme ça pour avoir des explications. Mais j'en ai marre, marre qu'on se sente obligé de croire que je dois quelque chose aux gens. J'ai assez donné alors fais pas ça avec moi. Pas toi. J'ai la gorge sèche, le palpitant qui s'agite un peu trop parce que je suis énervée. Je récupère mon élastique et m'attache les cheveux alors que tu me sors que si ça me convient pas, c'est la même chose. ah non non non, c'est pas comme ça non siffle-je en levant les yeux au ciel t'es là à me casser la tête parce que j'ai un ami qui s'avère être un homme et ensuite tu me balances un bonne continuation c'était fun et change tes draps surtout hein... alors qu'est ce que tu as a dire pour ta défense ?

Elle s’énerve. Ça fait sa crise en pleine nuit chez moi ? Besoin d’attention ou preuve qu’elle a de l’affection pour moi ? Je ne savais pas deviner. La belle n’appréciait guère la réponse. Je me doutais très bien qu’elle allait encore plus s’enerver. Je lève les yeux au ciel et écoute sagement, assis dans mon canapé. Elle me casse la tête. Je fronce les sourcils comme pour repousser là mal au crâne qui se pointe. Je la regarde alors qu’elle poursuit sa complainte. Je prend ma tête entre mes mains. Je marmonne. Un pote dans ta chambre alors que t’as un salon ! Je soupire et relève la tête après sa litanie. Je ne savais même pas quoi dire ou je savais tout en sachant justement que ça pourrait effrayer ou être vu comme étrange. Comme tu as dit dans tes messages je suis un con alors pourquoi tu viens là pour comprendre ? Je lève les épaules. Je suis incompris.

Je m'énerve, je sais même pas pourquoi parce qu'on se doit absolument rien mais s'il y a bien une chose que je déteste, c'est qu'on me fasse le coup que tu viens de me faire en fin de journée. c'est quoi cette attitude ? Je suis pas à toi, je suis pas ta propriété Emrys et si tu veux tout savoir, je ne voulais pas déranger Lola, j'ai donc préféré l'emmener dans ma chambre. je ne dois aucune explication et voilà que je commence à t'expliquer pourquoi nous avons passer la fin de journée dans ma chambre. Soupire, je lève les yeux au ciel. et d'ailleurs, comment tu sais tout ça ? Tu demandes à ta sœur de m'espionner ? car si c'est le cas tiens toi prêt à la bombe prête à exploser

La belle est en colère. Je sens que la rafale est proche. Elle m’enchaîne. Je ne sais même pas comment l’expliquer car c’est inexplicable. Je grimace face à ces mots. Je peux pas t’expliquer moi-même à vrai dire ! Dis-je calmement, un peu déboussolé. Je suis toujours dans le canapé et je prend ma tête entre mes mains. Je t’apprécie bien et même si t’es pas à moi, t’es pas ma copine, ma femme j’ai pete un plomb de savoir que des le lendemain tu pouvais être avec un autre ! Je reste recroquevillé. Un peu honteux. Ça me ressemble vraiment pas. Je suis dépité. Je me sens aussi offusqué qu’elle me pense capable de l’espionner. Ça me fait relever la tête d’un coup, je bondis : Redescend deux secondes ! Je suis pas comme ça ! Je soupire. Lola a crut que tu étais avec moi et que je l’avais pas salué ! Je suis un peu scandalisé qu’elle me voit ainsi. Je me remet dans ma bulle un instant.

Je ris à ta réponse. Je ne te comprends pas, je ne comprends pas ta réaction et t'es même pas capable de m'expliquer toi même ce comportement improbable. Je soupire, resserre ma queue de cheval. t'es con... siffle-je. Je sais même pas quoi dire parce que je comprends pas vraiment la situation. alors la vraiment.. Vraiment c'est la meilleure je crois un rire nerveux se fait entendre donc toi, quand c'est comme ça, tu envoies chier la personnes et tu lui envoie un SMS lui disant bonne continuation, ce fut un plaisir. Ah change les draps... je secoue la tête, toujours aussi excédée. J'ai passé de sales années, à être la propriété d'un homme qui disait m'aimer et qui, finalement voulait seulement m'exploiter. Alors tout ça, je ne le supporte pas ah et donc t'as pris la mouche, et tu m'as balancé ton SMS.. C'est fort ça !

Je me sens un peu con. En fait, je pense que j’ai vraiment bien aimé cette fille dès le début et je veux juste pas assumer que me fait suer qu’elle puisse voir un autre gars. Elle m’insulte. Ok je suis con ! Dis-je résigné. Je me lève et m’approche d’elle. Je la regarde dans les yeux alors qu’elle lâche son venin et tente de me rabaisser plus bas que terre. Écoute, je suis peut être dingue ! Je grimace, mais me montre persuasif. Mais j’ai ressenti une connexion entre toi et moi dès le début ... je lève les yeux au ciel, n’arrivant pas à croire ce que je lui dis. Du coup, effectivement, j’ai du mal à te voir comme une nana que je baise juste comme ça et a ne pas être à jaloux... désolé d’être humain ! Dis-je très sincère. Je pense que tu vaux mille fois plus qu’une nana qu’on baise juste... je pense qu’on s’attache un minimum. Je fais volte face ayant fait un effort énorme en expliquant mes pensées intimes et étranges. Je me pose contre le mur et m’appuie avec les bras croisés sur mon torse nu.

Je lève les yeux vers toi, pose mon regard dans le tiens alors que tu sembles être complètement ailleurs. Tu sembles résigné, un peu paumé et je froncé les sourcils ne comprenant pas où tu voulais en venir. J'ouvre la bouche, puis la referme. La pression commence à redescendre alors que tu continues ta tirade. Je te laisse finir, ne rajoute rien et ma tête commence à être en ébullition face à tes propos. Jamais, non vraiment jamais, personne ne m'avait dis ce genre de chose. Baissant les yeux un instant, je les relève et te vois adosser au mur [color=crimson] je.. [/blockquote] je reste un peu hébétée face à toutes les informations que tu viens de me donner je confirme que t'es bien un gros con souffle-je en m'avançant vers toi, pose ma main sur ton visage alors que je me met sur la pointe des pieds y a d'autres façons de faire... Ça m'aurait éviter de débarquer comme une folle ici... m'exlcame-je en lâchant un petit rire.

Je me sens si con. Je sais pas ce que je ressens, mais je sais, que oui, j'ai été jaloux. J'avais pas envie non plus que ça l’effarait et puis, je voulais pas lui dire non plus ce "bonne continuation" car je voulais pas la perdre... mais je crois que je voulais juste pas souffrir. Je le dirais pas, mais je sentais que je pouvais réellement m'attacher. Pour l'instant, je ne savais pas quelle décision prendre : stopper tout ou poursuivre et prendre le risque de gouter à plus ? Elle m'insulta à nouveau sauf que je sentais, cette fois-ci, que ce n'était pas méchant. Autumn se mit sur la pointe des pieds, caressa mon visage et poursuivit son monologue. Je me sentais comme un enfant qu'on réprimandait, mais son petit rire me réjouit : réconciliation ? J'osais dire gentiment : peut-être que je suis contente de pas avoir évité que tu débarques comme une folle ici !? Un sourire timide. Je ferme les yeux un court instant pour profiter du contact de ces doigts sur mon visage. Je pose mes lèvres sur les siennes. Je la regarde, prend son visage entre mes mains : je te demande pas plus, pas d'engagement, mais je veux te respecter, je veux qu'on se respecte et je sais pas comment expliquer, mais je peux pas juste être un queutard... j'ai un petit rire, mais j'avoue, je ne sais comment m'expliquer tant je suis troublé. Oui, si on se respecte pas, je préfère largement qu'on se lâche direct. Mon subconscient me disait cela.