Malgré la nuit passée ensemble hier, l'invitation est lancée et je ne peux refuser. Au travail, les clients se ressemblent et la journée ne semble pas passer. Les heures sont longues, alors que mon impatience grandis. J'écoute à moitié ce qu'on me dis, note les commandes comme un robot, rapporte ce qu'il faut à chaque table en rêvassant. Dans mon monde, me disant que je suis finalement bien tombée ici et qu'on ne me retrouvera pas, j'accepte d'avancer et tente d'oublier le passé. L'heure de la débauche est enfin arrivée. Je file à l'appartement récupérer deux trois petites choses et surtout me changer pour éviter d'arriver chez toi en sentant la friture. Soupire, je choisi rapidement une robe porte-feuille, des chaussures à petits talons et file à l'adresse que tu m'as indiqué ce matin. Une fois face à la porte, je me demande si je n'aurais pas du venir avec quelque chose. Haussant les épaules, je finis par frapper trois coups.

C’était si étrange. Je me retrouvais à attendre une fille, la première à venir dans mon nouveau chez moi, mais on n’était pas en couple et je sais pas, je me sentais déjà tout fou rien qu’en pensant à cette nana. Effet de fou. j’ai enfilé une chemise propre blanche, légèrement ouverte au col, que j’ai mise dans mon jean noir slim avec une ceinture en faux cuir Kaporal. J’ai cuisine des lasagnes maison dans la journée au cas où elle n’aurait pas dîné. Une bouteille de vin blanc au frai. Des fraises, du coulis de chocolat et de la chantilly pourraient servir de dessert. Je me pose dans le canapé avec un bouquin dans lequel je me plonge pendant quelques temps. Plus tard, trois coups sont tapés contre la porte de ma maison. J’inspire. Je me sens étrangement stressé. Je vais vers la porte. Je vérifie ma chemise, remet le col et ouvre la porte. Je me place dans l’embrasure : Salut Bébé ! Dis-je de ma voix de charmeur. Je passe une main dans mes cheveux en bataille. Je lui tend ma main pour m’attirer à l’intérieur. Nous ne sommes pas un couple alors je n’ose pas l’embrasser même si j’en crève d’envie. Ta journée s’est bien passée ? Repris-je sojcieux de son bien être.

Qui aurait pensé que mon impatience me jouerait des tours ? Je suis la première surprise de voir à quel point j’attends que cette journée se termine pour rentrer me préparer et repartir. Je viens à peine d’emménager avec Lola, que je suis déjà en dehors de l’appartement. Je ne sais pas si je vais passer toute la nuit avec toi, mais une chose est sûre, c’est qu’il le faut, je resterai bien volontiers avec toi toute la nuit. Je me sens déjà frémir rien qu’à me retrouver face à cette porte d’entrée. Trois coups et je n’attends pas bien longtemps avant de te retrouver. Elégant, on pourrait croire que tu es presque sage. Alors qu’au fond, j’ai bien vu hier soir que tu étais plus un petit démon, qu’un petit ange. Petit sourire en coin, postée face à toi, j’attends que tu me laisses entrer, sans savoir comment te dire bonjour. salut beau gosse souffle-je, en plaçant ma main dans la tienne, me tirant pour pénétrer à l’intérieur. Je me tourne vers toi, le sourire ne quittant pas mon visage un peu longue, mais plutôt bonne et toi ? je m’avance finalement vers toi pour te faire une accolade. Nous ne sommes peut-être pas en couple, et ne nous connaissons que depuis 24h mais je n’ai pas envie que le malaise s’installe seulement pour un simple bonjour. ça sent bon ici dis moi te dis-je, l’odeur des lasagnes arrivant jusqu’à mes narines me dis pas que tu es un homme qui cuisine ?

Je la laisse entrer. La belle a passé une journée longue. Chargée ! Répondais-je a mon tour. Un léger malaise qu’elle rompt bien vite par une accolade. Je marche un peu plus vers mon salon/salle à manger. Autumn a senti la bonne odeur. Je suis satisfait et affiche un vrai sourire. Je n’ai pas le temps de répondre que la belle enchaîne en me demandant si je suis un homme qui cuisine. Je laisse échapper un petit rire. Disons que je me débrouille ! je l’invite d’un simple regard à me suivre dans le salon. Je lui demande ; je me suis dit que tu aurais peut être pas eu le temps de dîner ? Je l’invite à s’assoir dans le canapé et je fais de même. Je laisse un peu de temps à mon plat de finir sa cuisson. Deux verres à pieds se trouvent sur ma table basse avec une bouteille de vin blanc. Je te sers ? je prend la bouteille de vin en main prêt à faire couler le vin à flot.

Je tente de nous retirer ce léger malaise en te faisant une accolade. Je sais pas trop comment faire avec toi, disons qu’on est partis très vite sur les chapeaux de roue et … qu’on se revoit, ce qui est différent de d’habitude. c’est très intéressant murmure-je tout en passant une main dans ma chevelure pour mettre quelques mèches derrière mes oreilles. c’est très gentil de ta part, il est vrai que je n’ai pas eu le temps de manger, j’ai filé tout de suite après le boulot cette bonne odeur fait déjà parler mon estomac. Je m’installe sur le canapé, te souris et accepte volontiers cette bouteille de vin je vois que tu as tout prévu… oui, je veux bien s’il te plait je suis surprise, et en même temps impressionnée de voir qu’il a fait tout çà avant mon arrivée. C’est plaisant et assez impressionnant quand j’y pense. C’est bien la première fois qu’on fait quelque chose de ce genre pour moi. je me sens spéciale avec tout çà, tu sais comment accueillir quelqu’un

Nous allons nous poser dans mon salon. Je veux pas en faire trop parce que on n’est loin d’être un couple. Je veux juste être moi dans le sens où on accueille quelqu’un sans offrir à boire et à manger. On se pose dans le canapé à l’aise. Je la dévore des yeux. Sa robe portefeuille me fait envie : je veux la détacher et découvrir ce qu’il y a en dessous. Je relève mon regard vers ses yeux envoûtant et quand elle répond à la positive pour du vin. Je la sers. Je fais de même pour moi. Je lève mon verre et sens le vin. La belle semble surprise de tant d’attention. C’est rien ! Je trouve ça normal je vais pas te laisser sans dîner ! je souris et trempe mes lèvres dans mon vin de choix. Je me sens un peu gêné et me montre assez neutre au niveau de mes émotions. Tu as raison de te sentir spéciale à dire vrai ! Je souris. Je passe une main dans mes cheveux. On va pas tarder à dîner ? Je te laisse te mettre à table et emmener ton verre. Je me lève et me dirige vers la cuisine. Je vérifie mon four et mes lasagnes : ça sent bon, mon plat de lasagne me semble parfait. Je le sors du four et je l’emmène donc à table dans la salle à manger juste derrière l’espace canapé/télé. Elle m’attend la, assise, si belle. Je pose sur le dessous de plat. Je récupère mon verre avant de m’assoir à la place la plus proche d’elle. Sers toi autant que tu le souhaites ma belle ! Dis-je d’un ton neutre.

Je sens ton regard sur moi. satisfaite, ne montrant pourtant pas le plaisir que j’ai à savoir que tu es en train de me mater, je garde tout de même un large sourire sur le visage. Mon corps ressent déjà les effets de ta présence. Je vais pas le nier, cette attraction est toujours présente et je sens qu’elle ne va certainement pas me quitter de si tôt. Je ne peux contenir ma spontanéité et me tourne vers toi va falloir attendre le dessert si tu veux me retirer cette robe souffle-je avec un sourire coquin. Je te vois, je t’ai vu dès que t’as ouvert la porte avec ses deux beaux yeux ronds qui ne voulaient qu’une chose: me retirer cette robe. Mais l’envie est tout à fait réciproque. alors je vais me sentir spéciale ce soir dans ce cas te réponds-je tout en récupérant mon verre pour aller m’installer à table. Je ne manque pas de te reluquer quand tu pars dans la cuisine. Buvant quelques gorgées de vin, je crois que j’aurais bien besoin de toute la bouteille pour ne pas te sauter dessus avant le dessert. çà sent vraiment très bon, merci d’avoir préparé tout çà et je suis sincère, çà me touche pour être honnête elles ont l’air délicieuses vraiment. ajoute-je tout en prenant une part de lasagne avant de te servir tu as une autre bouteille de vin ? te demande-je en finissant mon verre et en sachant pertinemment que nous allons avoir besoin d’une autre bouteille bien que la première ne soit pas terminée.

la belle blonde m’allume. Il me tarde d’arriver au dessert. Je veux lui enlever cette robe, mais étrangement, je ne veux pas que ça : ses lèvres aussi. Je ne suis pourtant pas amateur du sexe à la vanille, étrange ? Je l’invite à prendre place à table et je ramène mon plat préparé maison. Elle semble impressionné et ça me touche. Je ne me cache pas qu’intérieurement mon petit bonhomme danse la gigue. A l’extérieur, c’est un Emrys simple et assez neutre qui fait place autour de la table. La belle complimente et me remercie pour le plat. Un léger sourire apparaît sur min visage. Elle se sert avant de me servir et là une image idiote apparaît. La parfaite petite famille, ma femme qui me sert après que je lui ai fais un petit dîner bien goûteux, des moments à deux. Je secoue discrètement la tête. Je fronce le sourcil en me demandant ce qu’il m’arrive tout à coup à rêvasser à des choses de ce type. C’est si peu Emrys ! Je suis ravie que ça te plaise ! Dis-je en faisant semblant d’être d’entendu. Nous buvons et mangeons tranquillement. Oui je t’en fais pas il y en aura largement jusqu’au dessert et même après ... Si ma remarque fait très châtelain, on peut voir à ma voix simple que ce n’est pas du tout le cas ou en tout cas que je ne suis pas hautain. Un sourire, je reprend : je me disais aussi qu’on pourrait peut être prendre un bain amélioré si tu vois ce que je veux dire après dîner histoire que tu te détendes de ton boulot épuisant ? Un sourire coquin. Heureusement que Rylan n’est pas là. On va espérer qu’il rentre pas mais normalement on est bon !

Étant en général un vrai estomac sur patte, je me contiens de ne pas tout dévorer à la minute. Une fois installée, je me sers et fini par te servir. Je n’ai pas de vraies bonnes manières, je t’ai servie en dernier, et je grimace un instant en y réfléchissant. Je ne sais pas ce qu’il se passe, j’ai l’impression que c’est un rencard qui est en train de se passer ce soir. Ce dîner et cette fins de soirée que l’on connait tous les deux. c’est vraiment bon, merci et je suis sincère. C’est un pure régale pour mes papilles mais aussi un pure régale aussi pour les yeux. Bref fourchette en main, bouche ouverte, prête à accueillir cette nouvelle bouchée de lasagnes, je m’interromps, les yeux ronds, mon regard plongeant dans le tiens , surprise par cette proposition, mais partante pour un bain amélioré sans aucun doute. un bain amélioré ? Tu peux m’en dire un peu plus ? Je ne compte pas sur ce bain pour me reposer en tout cas petit air malicieux, et je vois déjà ce qui est en train de se passer dans ta tête. mais je suis partante oui et je n’ai pas vraiment envie d’attendre le dessert pour pouvoir me prélasser (ou pas) dans un bon bain bien chaud. Je reprends une bouchée et me lève et te fais face. Je retire ma robe et laisse mes sous vêtements en satin rouge se découvrirent. Je te tends la main qu’est ce qu’on attend ?

Mon plat lui plaît. Je suis bien heureux. J’aime faire plaisir et ça a marché ! La belle semble intriguait et bien trop séduite par ma proposition de bain amélioré. Bien sûr, je ne compte pas seulement me prélasser dans l’eau. Le plaisir intense sera au rendez-vous. Elle me fixe. J’aime avoir son regard sur moi. Ça me plaît ! J’imagine... nos deux corps dans la très spacieuse baignoire, nus, l’un contre l’autre et ma main baladeuse qui vient toucher tes cuisses doucement ! Je prend une voix suave, un murmure. Ma main est désormais sous la table sur sa cuisse. Autumn me confirme qu’elle est partante. Elle se lève. Je la regarde, étonné. Elle enlève sa robe. Je me sens direct crispé par on excitation qui monte. Je suis totalement d’accord avec ça ! Je l’attrape par la taille, passe ma main sur ses fesses sous sa culotte avant de me lever en me collant contre elle pour l’embrasser. Je prend sa main et là conduit en haut dans la grande salle de bain communiquant sur ma chambre. Une salle de bain avec une douche à l’italienne, mais surtout une baignoire spacieuse. Je lâche sa main. Je fais couler de l’eau pour préparer le bain. Quelques sels de bains naturels. Je la rattrape entre mes mains. Je viens dégrafer son soutien gorge. Je baisse ensuite sa culotte : essayons de ne pas toutes les craquer ! Dis-je avec un petit rire en repensant à la veille.

Nous venons visiblement de deux mondes bien différents. Je m’en rends compte avec cette somptueuse maison et ce que tu me dis. Je suis tout à fait banale, une simple serveuse et réceptionniste dans un salon de tatouage. Je dois gérer deux boulots pour pouvoir survivre ici, alors que je suis en train d’entamer cette nouvelle vie et fuir l’ancienne. Je ne veux pas y penser. Pas ce soir en tout cas c’est une proposition bien alléchante que tu m’énonces là souffle-je, l’impatience s’abattant finalement sur moi. Comme à mon habitude, j’ai toujours cette spontanéité et cette impatience qui ne font qu’une. Alors je me lève, retire cette robe qui ne semble plus être d’actualité après tout ce que tu m’énonces. Mon corps encore habillé par mes sous vêtements, vulnérable. Me mordant la lèvre, je suis soulagée lors que ta main prend la mienne et que tu me conduis jusqu’à la salle de bain qui englobe une douche à l’italienne et une énorme baignoire. Oui, nous ne venons vraiment pas du même monde. Je me laisse faire, et me retrouve finalement nue face à toi oui, s’il te plait, parce que… je n’ai pas l’argent pour en acheter à chaque fois ! m’exclame-je avant de m’avancer vers toi et de laisser ma bouche retrouver la tienne. Mes mains retirent cette chemise que tu portes encore. Et retombent sur la boucle de ta ceinture pour retirer ton jean pourquoi c’est toujours la femme qui se retrouve nue bien avant l’homme ? demande-je avec un petit air malicieux.